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Techniques complémentaires

L’hybridation in situ fluorescente (FISH) sur des spermatozoïdes a été utilisé pour étudier l’infertilité masculine. Cependant, son application clinique a été réévaluée ces dernières années.

La technique FISH permet d’observer des altérations dans le numéro de chromosomes des spermatozoïdes(aneuploïdies). Il a été observé que la présence d’un pourcentage élevé de spermatozoïdes avec des altérations dans le nombre de chromosomes est liée à des anomalies du spermogramme et à de mauvais résultats dans les techniques de procréation médicalement assistée.

La technique FISH permet d’étudier jusqu’à 9 chromosomes (13, 18, 21, X et Y,15,16,17 et 22). Pour cela, chaque chromosome est associé à une sonde qui s’illumine et permettra de connaître le nombre de copies du chromosome que chaque spermatozoïde possède. Les spermatozoïdes normaux doivent présenter une seule copie de chaque chromosome. L’échantillon est par la suite comparé avec un échantillon témoin, considéré comme normal, afin de déterminer le degré d’altération.

Les sociétés scientifiques internationales (telles que l’ESHRE, l’ASRM, et la plupart des guides cliniques actuels) déconseille son utilisation systématique pour plusieurs raisons :

  • Faible corrélation directe avec des résultats cliniques (grossesse ou nés vivantes).
  • Variabilité inter-laboratoire et absence de standardisation dans l’interprétation des résultats.
  • Les informations fournies ne modifient généralement pas la stratégie thérapeutique, car dans de nombreux cas, le traitement reste l’ICSI.
  • Le risque génétique est déjà pris en compte par des examens tels que le caryotype, ou des tests de diagnostic génétique préimplantatoire (PGT) sur l’embryon.
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