22 June, 2020
Qu’est-ce que la mauvaise qualité des ovocytes?
La qualité des ovocytes indique dans quelle mesure les ovules d’une femme sont prêts à devenir des embryons sains, une fois fécondés.
La bonne qualité des ovules est essentielle pour pouvoir avoir un bébé, car pour se transformer en embryon sain, l’ovule doit avoir les chromosomes appropriés et la capacité de les combiner avec ceux du sperme.
L’ovule doit avoir suffisamment d’énergie pour pouvoir grandir et se diviser normalement.
Un ovule de mauvaise qualité peut altérer le processus de reproduction et faire la différence entre une grossesse à terme ou non.
Des ovules de mauvaise qualité peuvent entraîner des grossesses avec des chromosomes anormales, augmentant le risque de troubles génétiques pour concevoir un bébé.
Quelles sont les causes de la mauvaise qualité des ovocytes?
L’âge est le facteur ayant la plus grande influence sur la qualité des ovocytes des femmes. Dès l’âge de 35 ans, une diminution notable du nombre d’ovules dans les ovaires de la femme et, surtout, de leur qualité, commence à apparaître. Lorsqu’elle atteint 40 ans, les ovocytes de mauvaise qualité sont souvent plus nombreux que celles de bonne qualité, de sorte que la chance de concevoir diminue considérablement.
L’âge est déterminant pour la qualité des ovocytes, mais ce problème peut également survenir chez des femmes jeunes de moins de 35 ans, pour d’autres causes possibles comme:
- Problèmes génétiques
- Problèmes immunitaires
- Traitements contre le cancer
- Tabagisme, alcoolisme, drogues
- Endométriose
- Obésité
- Syndrome Syndrome des ovaires polykystiques
Peut-on prévoir la qualité ovocytaire?
Chaque femme naît avec un nombre déterminé d’ovocytes. Il s’agit de ce que l’on nomme la réserve ovarienne, qui diminue et qui perd en qualité avec le temps, Pendant sa phase fertile, à chaque cycle un certain nombre de follicules sont recrutés et expulsés avec leurs ovules, pour la fonction ovarienne, et peu à peu, au fil des années, ce nombre s’épuise en atteignant la ménopause.
Pour connaître la réserve ovarienne et pouvoir l’évaluer et la quantifier, cela se fait par :
Analyse de l’hormone antimüllérienne bien connue (AMH), l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et estradiol.
Le comptage des follicules antraux, réalisée par échographie dans les premiers jours du cycle menstruel.
Nouveau:
Les patientes à faible réserve ovarienne doivent être distinguées des patientes de mauvaise qualité ovocytaire, même si à partir de 35 ans, elles sont dépendantes l’une de l’autre.
Il n'est pas toujours parallèle chez une femme d'avoir une faible réserve ovarienne et une faible de qualité de follicules.
Les patientes à faible réserve ovarienne doivent être distinguées des patientes de mauvaise qualité ovocytaire, même si à partir de 35 ans, elles sont dépendantes l’une de l’autre.
Bien qu’il n’existe pas de techniques pouvant améliorer la qualité des ovules d’une femme, il est toutefois possible d’en connaître la quantité dont elle dispose, ce qui permet de mieux connaître quelles sont les probabilités de grossesse après le traitement.
La meilleure façon de vérifier si les ovules d'une femme ont la capacité de croître et de se développer correctement est par le biais d'un cycle de fécondation in vitro (FIV).
La FIV bien connue nous permet d’observer la morphologie des ovules, par exemple, des mutations dans les gènes qui codent pour les protéines de la couche externe de l’ovule, una zona pellucida, qui devient plus rigide et difficile à fertiliser par un spermatozoïde. L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, ICSI, serait une solution à cette altération.
Il existe également un certain nombre de mutations décrites qui rendent l’ovule incapable d’être fécondé ou qui, une fois fécondé, ne se divise pas correctement.
La FIV accompagnée d’un diagnostic génétique préimplantatoire (DPI), aide à détecter les anomalies chromosomiques et génétiques dans l’embryon. Nous ne pouvons pas éviter les erreurs chromosomiques, mais nous pouvons les diagnostiquer.
Le DGP permet le transfert d’embryons exempts d’anomalies génétiques et chromosomiques dans l’utérus maternel.
Un patient dont la qualité des ovules est mauvaise peut, avec une forte probabilité, obtenir un bébé en bonne santé à la maison.
Les patientes présentant une mauvaise qualité des ovocytes ont un taux plus élevé d’anomalies génétiques structurelles, donc le transfert d’embryons normaux après un DGP, maximise les chances d’implantation, de grossesse et d’avoir un bébé à la maison.
Existe-t-il un traitement spécifique pour améliorer la qualité des ovules ?
Bien qu’il n’existe pas de techniques pouvant améliorer la qualité des ovules d’une femme, mais certaines recommandations peuvent être faites dans certains cas tels que :
- Traitements avec des antioxydants spécifiques et des coenzymes
- Alimentation équilibrée, dans certains cas, perdre du poids.
- Élimination des mauvaises habitudes telles que le tabac, l’alcool et les drogues.
Chez HC Fertility, il est recommandé à chaque couple d’améliorer, selon son cas et avec une stimulation personnalisée, d’optimiser le cycle et d’obtenir le meilleur ovocyte.
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