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Le 21 décembre 2020, l’Union Européenne a autorisé l’utilisation du vaccin contre la COVID.

L’utilisation de ce vaccin chez les femmes enceintes, celles prévoyant une grossesse, et celles qui sont au cours de l’allaitement, génère beaucoup de doutes et d’inquiétude. C’est pour cela que depuis notre centre nous voulons faciliter l’information dont nous disposons à ce sujet, à ce jour.

Les études en laboratoire sur des modèles animaux n’ont démontré aucun risque pour la grossesse. Cependant, l’information sur son utilisation lors d’une grossesse est encore limitée.

La fiche technique du vaccin de Pfizer, ainsi que celle de Moderna, ne mentionne pas la gestation ni l’allaitement comme étant des contre-indications mais elle précise que l’expérience de son utilisation lors de la gestation est limitée. Par conséquent, il faut considérer si les bienfaits dépassent les risques. À propos de l’allaitement, il est également mentionné que rien n’est connu sur son excrétion par le lait maternel.

Sur le site internet que le Ministre de la Santé a mis à disposition pour informer des tenants et aboutissants du vaccin contre la covid

(actualisé le 7 janvier et consulté le 10 janvier 2021), il est dit concernant la question de la grossesse et l’allaitement que:

● Même si aucun problème concernant la sûreté de la vaccination chez les femmes enceintes n’est indiqué, il n’y a pas d’évidence suffisante pour recommander son utilisation durant la grossesse. En général, il faut repousser la vaccination des femmes enceintes jusqu’à la fin de la gestation. Si la femme enceinte a un risque d’exposition ou de complications très élevé, la vaccination peut être étudiée de façon individuelle.
● Il n’y a pas non plus de données sur les effets possibles de la vaccination pendant l’allaitement, ni sur la production de lait ni sur le nourrisson. Même en prenant en compte le type de vaccin actuellement autorisé (Comirnaty, de Pfizer/BioNtech), il n’est pas considéré qu’un risque existe pour le nourrisson. Par conséquent, dans le cas des femmes qui allaitent et qui ont un risque d’exposition ou de complications élevé, la vaccination peut être étudiée de façon individuelle.
● Dans le cas des femmes envisageant de tomber enceinte, les vaccinations contre la COVID-19 de ARNm ne contiennent pas de virus vivant. Par conséquent, il est très probable qu’ils n’occasionnent aucun problème chez le fœtus ou la femme enceinte. Dans tous les cas, si une grossesse est prévue, il est possible d’attendre 2 semaines à la suite de l’injection de la deuxième dose par précaution.

Les recommandations de la AEP,
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en se basant sur l’information limitée disponible et le fait de ne pas disposer de meilleurs tests, sont d’estimer les aspects tels que le niveau de transmission de l’infection dans la communauté, le risque d’exposition et s’il est possible de le réduire, le risque de maladie grave et les données de sécurité des vaccinations disponibles. En fonction de tout cela, la femme enceinte ou la mère allaitante aura la possibilité de choisir d’accepter ou retarder la vaccination :

  • Dans le contexte d’une transmission communautaire importante, étudier la possibilité d’offrir la vaccination contre la covid chez les femmes enceintes à risque d’exposition élevé non évitable et à risque de maladie grave (âge, obésité, hypertension, diabète préexistants ou autre) en facilitant l’information nécessaire pour que la femme enceinte décide elle-même d’accepter la vaccination.
  • Dans les cas de femmes en âge fertile prévoyant une grossesse, recommander d’attendre au moins 2 semaines entre l’injection de la deuxième dose de vaccin de la covid-19 et le début de la gestation, en se basant sur le principe de la prudence.
  • En prenant en compte l’importance de l’allaitement maternel et l’expérience accumulée avec d’autres vaccins inactivés : commencer normalement, sans interrompre l’allaitement maternel chez les femmes qui reçoivent le vaccin Comirnaty (Pfizer), sans retarder la vaccination, si elle est prescrite pour ce motif.
Arantxa Pérez Garrido

Dra. Arantxa Pérez Garrido

Gynécologue spécialiste en procréation médicalement assistée.

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