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Notre Directrice de laboratoire à HC Fertility et embryologue,María José Figueroa, a assisté les 4 et 5 mars derniers au Congrès d’ANACER (Association Nationale de Cliniques de Reproduction Assistée) célébré à Valence (Espagne) où s’est déroulé un atelier pratique de vitrification spermatique. Nous avons profité de cette occasion, pour lui demander de nous expliquer, en quoi consiste cette nouvelle technique et nous parler de son expérience:

La célébration de ce congrès nous apporte une nouvelle vision. J’ai pu partager cette expérience avec des collègues venus de différents centres.

La nouvelle technique de Vitrification spermatique permet de congeler et garder des spermatozoïdes, améliorant ainsi le pourcentage de survie de ceux-ci, face à celui obtenu dans une congélation lente (la technique la plus utilisée).

Cette technique, a démontré une grande efficacité, en préservant la fonction et la mobilité spermatique, même en petits échantillons (Isachenko et. Al., Reproduction, 2008), en réduisant les dommages osmotiques, le temps et le coût de la congélation, bénéficiant les hommes desquels les échantillons provenant de biopsies testiculaires ou d’échantillons oligozoospermiques montrent une concentration faible de spermatozoïdes.

De plus, la dévitrification (processus de décongélation) nous permet d’utiliser rapidement les spermatozoïdes décongelés, ce qui réduit le risque de fragmentation de l’ADN, particulièrement pour des gamètes obtenus par biopsie testiculaire.

À HC Fertility –le centre de la fertilité- nous LE RENDONS POSSIBLE, en offrant à nos patients les meilleurs résultats. Pour cela, nous sommes en train de développer cette nouvelle technique de vitrification spermatique pour l’ajouter à toutes les techniques que nous réalisons actuellement.

À HC Fertility nous effectuons une étude complète de l’homme, qui va au-delà de pratiquer un spermogramme (technique qui nous aide à connaître la quantité de spermatozoïdes, leur mobilité et morphologie, pour savoir si un sperme peut être considéré pathologique pour une faible concentration, faible mobilité ou pour une altération morphologique).

Avec notre étude complète, nous tenons en compte ces cas où, après avoir obtenu des échantillons ‘normaux’ de sperme, qui présentent des erreurs, un faible taux de fécondation ou une faible qualité d’embryons ou bien, une fécondation de bonne qualité et transfert d’embryons viables, il est impossible d’atteindre une grossesse.

Ce n’est pas toujours la faute de l’ovule ou de l’endomètre, mais aussi d’un ‘sperme normal’.

Aujourd’hui nous avons à portée de main, différentes études qui nous permettent de savoir comment est, génétiquement, cet échantillon.

-Étude de fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes: l’intégration de l’ADN des spermatozoïdes est liée à la capacité de féconder un ovule et de donner des embryons ayant une bonne qualité d’implantation et un développement normal.

María José Figueroa

Directrice de Laboratoire et Embryologue

L’étude de fragmentation de l’ADN en échantillons de sperme, est recommandée chez les hommes qui ont des troubles andrologiques, comme par exemple la présence d’une varicocèle, inflammation du tractus génital, âge avancé (>45 ans), leucocytospermie, gros fumeurs, personnes qui ont reçu des traitements de chimio ou radiothérapie et chez les couples qui ont vécu des fausses couches à répétition ou des échecs antérieurs de fécondation in vitro.

Une des méthodes les plus employées pour obtenir une diminution des nivaux de fragmentation de l’ADN spermatique dans un traitement de reproduction assistée, consiste à utiliser des colonnes d’Annexine V, ce sont les techniques MACS. Il s’agit d’une méthode non invasive de sélection de spermatozoïdes qui se fait en exposant ceux-ci, à un champ magnétique de grande force, après avoir été incubés avec des Annexines.

De plus, des études pratiquées chez des patients présentant un test FISH altéré, ont montré que l’utilisation de gradients et Colonnes d’Annexines, enrichit les échantillons spermatiques, en spermatozoïdes sains par rapport à la fragmentation de l’ADN. Et réduit aussi de façon significative le pourcentage de spermatozoïdes avec aneuploïdie chez les patients qui ont une méiose altérée.

-FISH (HYBRIDATION FLUORESCENTE IN SITU) de spermatozoïdes: cette technique consiste à marquer les chromosomes, auparavant sélectionnés, avec une sonde. Ces sondes sont des fragments d’ADN fluorescents qui, étant soumis à un examen microscopique, s’identifient comme des signaux lumineux de différentes couleurs dans le noyau spermatique.

Cette étude du contenu chromosomique se réalise pour évaluer la composition génétique du gamète masculin, en déterminant son apport chromosomique, qui peut avoir une relation, dans le cas ou il serait pathologique, avec une plus grande possibilité de fausse couche et un plus grand risque d’altération génétique chez le nouveau-né.

Le test FISH est indiqué chez les hommes qui ont une mauvaise qualité spermatique, chez des couples qui ont souffert 2 fausses couches ou plus, des échecs de grossesse après une FIV ou en cycles de FIV avec des embryons de faible qualité.

Les couples dont l’homme présente un FISH anormal, peuvent avoir jusqu’à un 70% d’embryons avec des altérations chromosomiques après un ICSI. L’indication chez ces patients, serait de réaliser un DPI (diagnostic génétique préimplantatoire) pour identifier ces embryons génétiquement anormaux.

Par ces analyses nous obtiendrons une série de résultats qui nous indiqueront, si, l’échantillon est pathologique, s’il a un taux élevé de fragmentation de l’ADN ou présente un FISH altéré. Pour aborder des échantillons ayants ce genre de problèmes, nous utilisons différentes techniques de laboratoire qui nous permet d’améliorer la capacité fécondante de cet échantillon.

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